Prononciation du français : [5 règles] générales à connaitre

Prononciation_du_français_Location-Francophone
Prononciation_du_français_Location-Francophone

Vous-êtes-vous déjà demandé, quelles sont les règles de base qui régissent la prononciation du français ? Issu du latin, le français, est une langue romane. Après des années d’apprentissage sa prononciation nous semble évidente car complètement intégrée à notre quotidien. Le français est une langue complexe avec beaucoup de règles et d’exceptions. Et comme nous le savons ce sont bien souvent les exceptions qui confirment la règle.

Prononciation du français : l'alphabet
Découvrez la prononciation du français à partir de l’alphabet

Prononciation du français : 5 règles générales à connaitre

Découvrez les 5 règles générales à connaitre pour maîtriser les fondamentaux de la prononciation du français. Mais avant cela, on revient sur quelques notions essentielles qui régissent ces règles : l’Alphabet et l’Association de Phonétique Internationale.

L’alphabet français : 26 ou 42 lettres ?

Du latin “alphabetum” et du grec ancien “alpha” et “beta”, l’alphabet se définit par un ensemble ordonné de lettres utilisées pour constituer des syllabes et des mots. On utilise donc l’alphabet français pour écrire et prononcer le français.

Cet alphabet prend racine dans le latin moderne. Appelé plus communément “alphabet fondamental“, il est composé de 26 lettres dont 6 voyelles et 20 consonnes.

A ces 26 lettres principales qui régissent l’ordre alphabétique primaire, il faut ajouter les 16 lettres qui composent “l’alphabet propre“. Pour un total de 42 lettres.

L’alphabet comprend les diacritiques ou signes accompagnant les lettres fondamentales et qui modifient la prononciation de certains sons.

Accentuation qui provoque bien souvent de sérieuses complications aux débutants apprentis francophones. Les diacritiques incluent 13 voyelles accentuées ainsi que la fameuse cédille “ç”. Soit 14 caractères.

S’ajoutent à cela les deux ligatures, fusion de deux ou trois lettres pour en former une nouvelle, du E dans le A “ea” et du E dans le O “eo”.

Prononciation du français avec L’ API : Association de Phonétique Internationale

Dans beaucoup de langue il existe des différences entre la langue écrite et la langue prononcée.

C’est le rôle de la phonétique de former les règles et les conventions qui font le pont entre les deux. La phonétique c’est dans son nom commun “la partie de la linguistique qui étudie les sons de la parole” et dans sa forme adjective “ce qui a rapport aux sons du langage”.

Créée en 1886 à Paris par le linguiste français, Paul Passy, l’Association Phonétique Internationale (API) a pour objectif de classifier et de normaliser les règles de prononciation à l’international.

C’est elle qui a mis en place les symboles (graphie) de notation des sons de l’alphabet oral. Cette nomenclature ou alphabet phonétique est essentielle pour effectuer la correspondance entre l’écriture des mots et leur prononciation.

Il y a donc 6 voyelles à l’écrit (a, e, i, o, u, y) mais 16 à l’oral, 20 consonnes à l’oral et 3 semi-consonnes ou semi-voyelles.

Prononciation du français : Alphabet phonétique et valeur des signes
Alphabet phonétique et valeur des signes

Quelles sont les 5 règles qui régissent la prononciation du français ?

Découvrez les fondamentaux de la prononciation du français

1. Alphabet fondamental, élision et liaisons : les bases

Pour un francophone débutant la première étape dans son apprentissage du français, c’est bel et bien de maîtriser la prononciation des lettres de l’alphabet fondamental. Pour vous aider dans cette démarche, nous vous orientons vers le guide suivant.

Prononciation des lettres de l’alphabet. Deux autres phénomènes courants se mettront rapidement sur la route de l’apprenti francophone :

  1. L’élision : c’est une contraction entre le déterminant “le” et son nom, lorsque ce dernier commence par une voyelle. Cette contraction est alors notée par une apostrophe dans l’orthographe. Cette représentation graphique peut prendre la forme suivante “le” + “avion”, donne alors “l’avion”.
  2. Les liaisons : c’est une altération de la prononciation d’un mot, influencée par la présence du mot voisin. On distingue deux catégories de liaisons. Certaines dites “obligatoires” et d’autres “facultatives”. Les liaisons obligatoires incluent : i) déterminant + nom + adjectif (“un grand arbre”), ii) pronom personnel + verbe (“nous avons”) et iii) certains mots composés “peut-être”). Dans les faits c’est bien souvent par la pratique que l’apprentissage de ces liaisons s’acquiert. Car nombre d’entres elles ne sont pas évidentes.

2. Les diacritiques : accents aigus, grave, circonflexe et tréma

Peut-être l’une des difficultés majeures de l’apprenti francophone lors de l’apprentissage de la prononciation. En effet la langue française recense cinq diacritiques dont certaines influencent la phonétique lorsque d’autres restent silencieuses.

Un vrai casse-tête pour tout étranger.

Dans sa définition une diacritique est donc un signe ( “qui distingue” en grec ancien) qui accompagne la lettre ou le graphème.

En français on compte :

  • quatre diacritiques sur les voyelles : l’accent aigu “é”, l’accent grave “è”, l’accent circonflexe “ê” et le tréma “ë”.
  • une diacritique sur les consonnes : la cédille “ç”.

3. Les consonnes : 2 sous-familles, doubles et finales

En matière de prononciation, dans la famille des consonnes on retrouve deux sous-famille : les doubles consonnes et les consonnes finales.

  1. Les doubles consonnes ont tendance à se prononcer comme une seule consonne comme dans les mots “allée” ou “arrêt”. A l’inverse dans certains mots on entend une double prononciation de la consonne double comme les mots “collègue” ou “grammaire”.
  2. Les consonnes finales ou consonnes situées à la fin des mots sont généralement prononcées (b, c, f, g, l, etc..) comme dans les mots “bob”, “bac”, “vif” ou “grog”.  La consonne “r” est généralement prononcée “aplatir” mais se retrouve muette dans la plupart des finales et “-er” comme dans le mot “boucher”.

Concernant les consonnes d’autres cas de figure se présentent : la consonne “h” ne correspond à aucun son en français alors que les consonnes “d, p, s, t, x, z” sont généralement muettes “pied, trop, bas, etc…”

Apprendre_Prononciation_Français_Location_Francophone
Apprendre_Prononciation_Français_Location_Francophone

4. Les voyelles : 16 voyelles à l’oral pour la prononciation du français

On distingue 6 voyelles à l’écrit mais dans le français courant on retrouve 16 voyelles à l’oral. Les sons et les prononciations peuvent varier en fonction des pays, des régions et des situations.

Comme la distinction entre “brin” et “brun” qui tend à disparaître.

  1. Voyelles orales : produites avec le voile du palais relevé pour empêcher l’air de s’échapper par le nez. La différence du timbre résulte du déplacement de la langue du bas vers le haut.
  2. Voyelles nasales : produites en abaissant le voile du palais et en laissant l’air s’échapper par le nez pendant l’articulation de la voyelle. On retrouve les voyelles nasales souvent en fin de mot.

5. Les semi voyelles ou semi-consonnes :  2 concepts majeurs

Ici nous n’aborderons que deux concepts majeurs appartenant à la famille des “semi-voyelles” ou “semi-consonnes”.

  1. Tout d’abord le “Hiatus” qui vient en latin se traduit “ouverture de la bouche” ou “parole prononcée”. Plus simplement c’est l’expression de deux voyelles qui se rencontrent. Mais qui appartiennent à deux syllabes différentes. Il se produit fréquemment au sein d’un mot par le rapprochement de deux voyelles contiguës. On peut citer comme exemples : aérer ou encore béatitude.  Mais vous pouvez également le rencontrer à la suite de deux mots comme dans l’exemple, il va à. Généralement le hiatus affecte peu la prononciation car à l’oral il est silencieux.
  2. Par ailleurs l’apprenti francophone rencontrera aussi sur son chemin la “Diphtongue”.  A l’inverse du précédent, la diphtongue est comprise au sein d’un même mot et dans une même syllabe. D’après nos lectures, les linguistiques proposent plusieurs définitions de la diphtongue et tous ne s’accordent pas. Certains vont même jusqu’à dire qu’elle aurait disparu du français moderne. C’est donc, de notre point vue, plus une considération phonologique et technique, que phonétique.

Et la suite ?

Cette introduction porte bien son nom. Nous n’avons ici fait qu’effleurer la complexité et les subtilités de la prononciation du français. Et il faudrait certainement plusieurs articles pour couvrir le sujet dans son intégralité.

Toutefois notre objectif était de proposer un résumé des concepts majeurs qui régissent la prononciation du français.

Bon rappel pour tous les francophones et bon point de départ pour tous les apprentis. Tout en se rappelant qu’en matière de prononciation, l’écrit c’est bien, mais l’oral c’est mieux !

Sources : Dictionnaire Robert Collège, version Juillet 2000 ; Association Phonétique Internationale

Rencontrer des francophones natifs avec Toploc

Au cœur du projet de Toploc il y a bien évidemment le blog Découvertes voyage et francophonie. Quoi de mieux pour améliorer sa prononciation du français que de voyager à la rencontre des francophones natifs. Voici nos suggestions d’hébergements lors de vos aventures Locations vacances France, Locations vacances Belgique, Locations vacances Suisse et Locations vacances Québec.

2 comments
    1. Bonjour Stephen, merci pour votre commentaire.

      Nous sommes très heureux que cet article sur les 5 règles à connaître pour la prononciation du français vous soit utile.

      A très vite,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *