Sommaire
Comme toutes les langues, le français comprend également des mots aux graphies incertaines. Suivant le cours de l’Histoire, l’orthographe des mots de la langue française évolue avec le temps. Parce qu’elle évolue, la langue de Molière approuve de nouvelles graphies que nous vous invitons à découvrir dans cet article.
On dit clé ou clef ?
Parmi les mots aux graphies incertaines, nous retrouvons le mot « clef », issu du latin clavis et signifiant « fermer ». Déjà bien présent dans nos contes et légendes, ce mot adopte une nouvelle graphie à partir d’un pluriel « clés » selon le Trésor de la langue française. D’autre part, même devant une voyelle, la lettre « f » ne se prononce pas. De ce fait, les deux orthographes sont possibles de nos jours.
Fainéant ou feignant ?
Ce terme a vu le jour au début du 14e siècle et s’épelait « fainéant ». Il résulte de la combinaison du verbe conjugué « fait » et du mot « néant » et désigne une personne qui ne fait rien. De nos jours, l’altération du mot « feignant » ou « faignant » d’après le Petit Robert, vient du verbe « feindre » signifiant paresser.
Faramineux ou pharamineux ?
Ce mot compte certainement parmi les bêtes noires du français. Le mot « faramineux » est issu du bas latin feramen qui désigne un « gibier ».
Étymologiquement parlant, l’orthographe à privilégier est « faramineux ». Néanmoins, toujours selon le Trésor de la langue française, on retrouve la graphie « pharamineux » dans quelques dictionnaires comme Le Robert.
Resurgir ou ressurgir, un des mots aux graphies incertaines
Les locuteurs francophones ont bien raison d’avoir un doute sur ce mot. Comptant parmi les mots aux graphies incertaines, ce dernier est prononcé et épelé « ressurgir ». Certains estiment cependant que le préfixe « re » doit être directement couplé au verbe transitif. D’après le Trésor de la langue française, les deux orthographes sont correctes.