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Les JO d’hiver de Pyeongchang ont commencé le 9 février dernier. On remarque, avec enthousiasme, la présence de la langue française aux Jeux olympiques de Pyeongchang sur les tableaux d’affichage. Les annonces sont faites en français, première langue officielle des JO d’hiver ainsi qu’en anglais. Mais qu’elle en est la raison ?

Pourquoi avoir choisi la langue française aux Jeux olympiques de Pyeongchang ?
Pour comprendre la présence de la langue française aux Jeux olympiques de Pyeongchang, nous devons remonter jusqu’à la création du Comité international olympique au 19e siècle. Le CIO a effectivement été fondé suite à l’initiative du Français Pierre de Coubertin, en 1894. Il est donc évident que le CIO a fortement été « imprégné d’une tradition francophone », selon France Olympique.
C’est donc sans grande surprise si l’on retrouve la langue de Molière en première place sur le plan historique. Ce statut particulier lui a été accordé par la Charte olympique dans l’article 23. Pour chaque annonce, « une interprétation simultanée doit être fournie en français, anglais, allemand, espagnol, russe et arabe ».
Mais la présence de la langue française aux Olympiques de Pyeongchang 2018 est aussi due aux Français et francophones. Ces derniers ont effectivement joué un rôle prépondérant dans l’organisation des jeux à l’échelle internationale. Nous pensons à Jules Rimet et Frantz Reichel qui se sont énormément investis dans l’organisation des nombreuses compétitions.
Fleur Pellerin : Grand Témoin de la Francophonie aux Jeux Olympiques de PyeongChang 2018
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Qu’en est-il de l’anglais ?
Mais l’histoire veut que l’anglais devance la langue française aux Jeux olympiques de Pyeongchang. Car sur le plan historique, les Anglo-saxons sont effectivement à l’origine de nombreuses épreuves olympiques. Nommé président du CIO en 1952, l’athlète américain Avery Brundage a énormément contribué à l’épanouissement de l’anglais.

À la fin de son mandat, en 1972, la langue anglaise devient également langue officielle. Le nombre de locuteurs francophones membres du CIO a, parallèlement, légèrement diminué par rapport aux anglophones.
Cela ne décourage pas pour autant l’OIF qui, depuis 2004, a nommé son Grand témoin de la francophonie. Pour 2018, c’est l’ancienne ministre Fleur Pellerin qui endosse ce rôle afin de veiller au respect de l’article 23.
2 commentaires
J’ai adoré votre article. Pouvez-vous citer les sources pour mes élèves?
Merci!
Je vous remercie pour votre compliment 🙂 Pour ce qui est des sources, je vais avoir du mal à toutes vous les citer, car j’ai fait une synthèse de plusieurs articles de presse ainsi que des articles publiés par des sites comme celui de l’Organisation internationale de la Francophonie et wikipédia. Cependant, vous n’aurez aucun mal à retrouver ces informations sur des journaux en ligne francophones et français très connus et lus par le grand public.
En espérant que vous trouverez les informations nécessaires pour enrichir la connaissance de vos élèves, je vous souhaite une agréable journée.
Bien cordialement,
Julien de Location-Francophone