Anglicismes : les 20 mots anglais les plus utilisés en français

Les anglicismes les plus courants utilisés en France
Les anglicismes les plus courants utilisés en France

Nous sommes forcés de l’admettre, au quotidien la langue française doit composer avec de plus en plus d’anglicismes. Plus courts, plus concis, ils expriment des idées connues de tous. Aussi, il semblerait que les longues phrases énigmatiques des grands poètes et écrivains français perdent de leur panache. Mais entendons sur sa définition, qu’est-ce-qu’un anglicisme ? Nous les interprétons comme des mots empruntés à l’anglais que les Français utilisent dans la vie courante pour rester « In ». Quels sont les 15 mots anglais que nous utilisons le plus en français ?

A lire : L’ Académie française traduit le langage des passionné(e)s de jeux vidéo

Les anglicismes les plus courants utilisés en France
Les anglicismes les plus courants utilisés en France

Anglicismes, où en-est la langue française ?

Nous aimons la langue française. C’est pourquoi nous essayons d’en faire, autant que possible, la promotion. Mais force est de constater que chez nos contemporains, de plus en plus d’anglicismes font leur apparition au quotidien. Pour parfois prendre une place plus importante que leurs équivalents français. Et vous qu’en pensez-vous ? Découvrons ensemble les principaux anglicismes qui nous reviennent sans cesse aux oreilles…

Backstage, un des anglicisme les plus courants ?

Ce mot est bien connu des acteurs et artistes. Signifiant littéralement « derrière la scène », ce mot désigne les coulisses et tout ce qui se passe derrière la scène. Curieusement, bien qu’étant un terme emprunté à la langue anglaise, on retrouve la définition de ce mot dans les dictionnaires en français.

Bankable, l’un des anglicismes qui rapporte

Dans l’univers du cinéma, il n’est pas rare de tomber sur des mots ou des locutions en anglais, comme « bankable ». Étroitement liée au vocabulaire financier « bancable », cette locution signifie tout simplement « qui rapporte de l’argent ». Très utilisé dans le jargon cinématographique, ce mot apparait dans la langue française autour des années 1990. De nos jours, ce dernier est étroitement lié à la rentabilité financière d’un artiste quelle que soit sa nationalité.

Anglicismes
Anglicismes

Break, la pause des anglais

Pendant une dure journée de travail, il est important de faire une pause de temps en temps. Et c’est là que les collègues se disent « allez, on va faire un break ! ». Faisant partie des anglicismes les plus courants, le mot break est ainsi très usité dans le milieu du travail, mais aussi dans l’univers automobile. Le fait est qu’il est également le nom donné aux voitures en forme de fourgonnette et à bancs longitudinaux.

Check, un des anglicismes de l’internet

Voilà un anglicisme que les internautes du 21e siècle connaissent sur le bout des doigts. Également emprunté à la langue anglaise, ce mot signifie tout simplement vérifier, examiner ou contrôler. Dès lors, nous ne vérifions plus nos e-mails, on check !

Coach, l’anglicisme le plus courant du sport

Certains ne savent même pas qu’il s’agit d’un mot anglo-américain, tellement il est devenu si familier pour beaucoup. Le mot « coach » figure en tête de liste des anglicismes les plus courants, et s’est manifesté au début au sein des entreprises pour désigner une personne chargée de la formation du personnel. Aujourd’hui, il envahit notre quotidien, notamment dans notre développement personnel (coach de vie) et dans notre développement physique (coach sportif).

Le dictionnaire en français
Le dictionnaire en français

Deadline, la date à ne pas dépasser

Ce mot, issu de la langue anglaise, évoque une date limite, une date à ne pas dépasser, etc. Très utilisé dans les médias, cet anglicisme envahit aussi peu à peu les entreprises françaises et francophones. Il a pourtant été utilisé par les Français, et ce, lors de la guerre de Sécession et portait jadis la signification de « la ligne de la mort ». Ce ne sera qu’en 1913 que celui-ci sera repris par les médias américains.

Email au coeur de nos communications

Un grand classique au travail, à la maison, pour les inscriptions à l’école etc… Les “emails” sont présents partout. Notons que nous entendons de plus en plus fréquemment le mot “courriel”. Mais les “emails” restent invariablement l’un des anglicismes les plus utilisés au quotidien.

Fooding parmi les anglicismes plaisirs de la table

Formé par l’association des mots anglais « food » et « feeling », le mot fooding est en réalité un faux anglicisme qui désigne un mouvement culinaire moderne inspiré des Etats-Unis. Devenu très tendance, le mot fooding est même vu par beaucoup comme l’art de bien manger. Ce qui fait que, pour faire « plus français » et pour promouvoir la langue, on peut très bien le remplacer « plaisir de table », « art culinaire » ou tout simplement « gastronomie ».

Pitch ou l’anglicisme qui résume

Le mot « pitch » compte parmi les anglicismes devenus français qui possèdent plusieurs sens en anglais. Dans la langue de Molière, ce mot signifie un court résumé d’un livre ou du scénario d’un film. En anglais, ce terme désigne à la fois une pente, un terrain, mais également un ton, etc… Plusieurs significations qui ne se rapprochent en rien de sa définition en français.

Relooking parmi les anglicismes à la mode

S’il y a un anglicisme que l’on peut difficilement associer à un mot français, c’est bien « relooking ». En effet, ce mot peut avoir différents sens, dont les plus connus sont le rajeunissement de quelqu’un ou de quelque chose, la modernisation et la transformation. Quoi qu’il en soit, le verbe « relooker » apparu en 1985 est aujourd’hui un incontournable surtout dans le monde de la mode.

Quelques anglicismes devenus français
Quelques anglicismes devenus français

Stand-by, se tenir à côté des anglicismes ?

Le dernier mot emprunté à la langue anglaise, et non le moindre, signifie quant à lui « se tenir à côté ». Et bien que de nombreuses professions utilisent ce terme dans leur jargon, on se rend néanmoins compte que ce dernier est souvent employé à tort et à travers. Rappelons que le mot stand-by signifie mettre en situation d’attente. C’est donc avec impatience que nous attendons de voir quels seront les autres mots étrangers qui tenteront de s’octroyer une place de choix dans le dictionnaire français.

Start-up le plus utilisé dans l’économie digitale

“Start-up” signifique en anglais “démarrer” ou “le démarrage”. C’est l’un des anglicismes les plus utilisés dans l’univers de l’économie digitale. A l’image de Toploc, les “starts-ups” sont de jeunes sociétés innovantes qui souvent proposent des produits et des services en ligne.

Week-end l’anglicisme des fins de semaine

Parmi les anglicismes courants c’est certainement celui que l’on retrouve le plus dans le quotidien des français. Inutile de vous le traduire, tout le monde sait de qu’on on parle. Samedi et Dimanche sont les deux favoris des petits et des grands. Comment le remplacer ? Certains utilisent “les fins de semaine” ou d’autre “les dimanchades”… Evidemment ce n’est pas toujours évident dans une conversion, ou dans des communications écrites.

Zapping, parmi les anglicismes les plus courants

Les passionnés de télévision connaissent bien ce mot d’origine anglais qui est aujourd’hui devenu… très français. Dérivé du verbe « to zap », zapper signifie généralement passer d’une chose à l’autre de manière rapide, comme changer rapidement de chaîne à la télévision. Le mot zapping est donc un mot familier désignant l’action de changer régulièrement de chaîne avec la télécommande avec une fréquence élevée.

Vidéo campagne CSA contre les anglicismes “Dites-le en français”


Toploc des voyages chez l’habitant… en français

Toploc c’est aussi et surtout un site de petites annonces de location vacances qui souhaite mettre en relation les 300 millions de francophones autour d’un concept simple : Voyagez chez l’habitant…en français.

Julien pour Toploc

18 commentaires
  1. “checker ses mail”s : effectivement on peut dire tout simplement à la place et en bon français : “vérifier ses courriels” ou sa messagerie (on se doute bien qu’il s’agit de la messagerie électronique) électronique) ou on peut dire également : “consulter” sa messagerie ou ses courriels

    1. Entièrement d’accord avec vous. Les alternatives aux anglicismes existent même si on n’a pas l’habitude de les entendre pour certaines. Certains pays luttent plus que d’autres contre la percée des anglicismes mais je pense que c’est un travail collectif à effectuer chaque jour qui, j’en suis sûr, sera payant.

  2. Dans le paragraphe consacré au mot “bankable”, je lis “(…) d’un artiste quelque soit sa nationalité.”
    Faute surprenante sur votre page, mais tellement courante partout – hélas !!!
    Il aurait fallu écrire… “(…) d’un artiste QUELLE QUE soit sa nationalité.”

    1. Bonjour Monsieur Durand,
      Je tiens à vous remercier de m’avoir fait remarquer cette faute que j’ai corrigée !
      Effectivement cette faute est courante et l’article datant un peu, je ne maitrisais sûrement pas celle-ci.
      Je vous remercie de parcourir nos articles et vous souhaite une agréable journée.
      Bien cordialement,
      Julien de Location-Francophone

  3. Plus l’on parle de francophonie, plus l’on voit apparaître des mots anglais un peu partout, notamment à la télé et dans les publicités….dommage

    1. Effectivement, vous avez entièrement raison ! Le problème, c’est que les institutions et les journalistes ne jouent pas le jeu et ne cessent d’employer des anglicismes même lorsqu’on fait la promotion de la francophonie ou bien du savoir faire français. Par exemple on parle de « French tech » qui est soit disant un label français pour des écosystèmes de « Startups ». On aurait dû donc avoir la « technologie française » et « jeune pousse » à la place de ces deux anglicismes. Je pense que le changement viendra d’en bas comme au Canada ou les francophones défendent leur langue et en font la promotion.

  4. « Un label français » n’est-il pas un autre anglicisme? Une fiche française pour des écosystèmes de « Startups » démarrages?

    1. Effectivement, vous avez raison ! On utilise tellement d’anglicismes au quotidien que certains passent au travers même si on essaie de ne pas utiliser ceux-ci. On aurait pu dire un « signe français » ou « étiquette française » ou « marque française » difficile de trouver quelque chose de significatif tant on est habitué à utiliser le mot « label » que l’on voit partout : « label rouge », « label bio », …
      En recherchant un peu, on trouve tout de même une origine française : en ancien français label, désignait un ruban.

      1. consolons nous , son origine est française ; par ailleurs les anglo-saxons utilisent un grand nombre de mots français ,.Puisque nous sommes Vendredi , je vous dit Bonne Dimanchade

        1. Effectivement les Anglo-Saxons utilisent de très nombreux mots français et d’origine française ! Je vous souhaite également une bonne fin de semaine et vous souhaite aussi une Bonne Dimanchade 🙂

  5. Et si on remplaçait ces mots par des créations : je propose: : ‘ Dimanchade’ pour ‘fin de semaine’ Emprunté au Provençal contemporain: ‘Dimenchado'( le ‘o’ est atone ). Et vous ? que proposez-vous ?

    1. « Dimanchade » est une très bonne idée 🙂 Il ne reste plus qu’à l’employer et la partager afin qu’elle soit utilisée par le plus grand nombre ! Vous pourriez par exemple proposer votre idée à cette adresse vosidees@dictionnairedesfrancophones.org afin que, peut-être, elle apparaisse dans le Dictionnaire des francophones !

      1. Merci pour ce très joli mot : dimanchade ! J’essaierai de le partager avec mes contacts. Personnellement, j’utilise régulièrement “Bonne hebdopause !” ou “Bonne fin-semaine !” Le mot “hebdopause” aiguise souvent la curiosité de mes interlocuteurs. D’autres suggestions circulent sur la toile : Bon samedimanche ! / Bon samedime ! / Bon samanche ! (des mots-valises, tous formés à partir de “samedi” et de “dimanche”).

        1. Ce sont de très bonnes alternatives au mot « Week-end » et il serait intéressant de les employer de plus en plus afin que l’une d’entre elles rentre dans le langage courant 🙂
          Un grand merci pour toutes ces idées !

        2. Au Québec, on ne disait, jusqu’à il y a quelques années, que « Bonne fin de semaine ! » , pour dire « Bon week-end ! », expression prononcée en élidant la voyelle de la préposition « de », ce que tout le monde comprenait et comprend encore, mais, par snobisme et, donc, tout à fait inutilement, les médias électroniques (radio et télévision) se sont mis à employer les mots « week-end » et « bon week-end ». Je dis bien que ces emprunts sont inutiles, car, malgré ce que certains linguistes ont dit, la prononciation permet de faire la différence entre la période de congé et la simple fin de la semaine. Lorsque l’on prononce comme je l’ai indiqué, tout le monde comprend qu’il s’agit de la période de congé constituée par le samedi et le dimanche. Dans ce sens, je propose d’écrire « fin-de-semaine », donc avec des traits d’union. Donc, si un patron proposait de tenir une réunion en fin-de-semaine (donc, en prononçant « fin d’semaine »), il provoquerait des protestations dans son équipe, mais s’il disait : « Nous tiendrons une réunion en fin de semaine (en prononçant « fin de s’maine »), son équipe comprendrait que la réunion se tiendrait à la fin de la semaine de travail, soit dans la journée du vendredi ou, au plus tôt, mais c’est moins probable, dans l’après-midi ou en soirée du jeudi. Dans ce sens, à l’écrit, on ne mettrait pas de trait d’union à l’expression.
          Par ailleurs, parler d’alternatives au mot « week-end », c’est encore employer un anglicisme. Il faudrait parler ici de substituts ou de mots de remplacement.

  6. Je viens de m’inscrire à votre bulletin ou infolettre, que vous appelez « newsletter ». Pourquoi une telle attitude de démission face à l’anglais? Voici votre texte de trois lignes, comportant trois anglicismes :
    « Votre inscription à la newsletter a bien été prise en compte. Vous recevrez un email de confirmation
    dans quelques minutes. Veuillez suivre le lien pour confirmer votre abonnement. Si le courrier électronique
    prend plus de 15 minutes à apparaître dans votre boîte aux lettres, veuillez vérifier votre dossier de spam. »
    Pourquoi parler d’« email de confirmation », alors que « courriel de confirmation » conviendrait très bien? Pourquoi parler de « spam », alors que l’équivalent « pourriel » existe depuis des décennies? Je vous incite à consulter le Grand dictionnaire terminologique, une réalisation de l’Office québécois de la langue française.

    1. Merci Paul pour vos précieux commentaires. Nous cherchons constamment à nous améliorer et effectuerons les modifications nécessaires. L’équipe de Location-Francophone

  7. Bonjour,
    J’ai noté cet effort notoire pour “week-end”ou (week end), en proposant le néologisme : “dimanchade”.
    D’abord, il ne s’agit pas d’un dimanche seulement , mais de deux jours, soit : “samedimanchade”, éventuellement.
    Mais la “fin de semaine”, devait s’écrire “bidième” (deux jours) et les autres jours de la semaine : “pentadième”.
    Ceci tendrait à écrire aussi “heptadième”, pour semaine.
    A noter que pour enrichir la langue, que “bidiémer” (passer la fin de semaine), “bidiémal,e, étant l’adjectif et “pentadiémer” (passer la semaine) avec pentadiémal,e comme adjectif, sont à ajouter.

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