Fautes à bannir de son vocabulaire afin de parler un français académique

Parler un français académique
Parler un français académique

Peu à peu le vrai sens des mots et expressions se perd avec la naissance de nouveaux jargons et l’évolution des langues. Le français académique n’est pas épargné par cette constante évolution des langues. Il en résulte de récentes ou d’anciennes expressions françaises mal placées. Découvrons quelques-unes de ces expressions qui n’ont pas leur place dans certaines phrases.

Parler un français académique
Parler un français académique

S’être mis au travail

Voilà une phrase que l’on utilise quotidiennement. Mais lorsque l’on met cette dernière au participe passé, certains francophones se perdent dans l’accord du verbe. Bien que les règles de conjugaison précisent que les verbes « prendre » et « mettre » s’accordent avec le sujet, nous entendons et lisons encore bien souvent des phrases du type « celle-ci s’est mis au travail » ou « elles sont pris au piège ».

En effet, dans le français académique, ces deux verbes du troisième groupe n’échappent pas à la règle. Ces derniers s’accordent donc. Ainsi, on obtient « elles sont prises au piège » et « celle-ci s’est mise au travail ».

Les véritables synonymes de « sinon »

Lorsque l’on utilise la langue française au quotidien, il nous arrive souvent d’oublier d’essayer de déterminer les véritables synonymes de certains mots, comme « sinon ». Un français dirait que ce dernier s’apparente à l’adverbe « par ailleurs » ou « d’autre part ».

C’est pourquoi nous entendons fréquemment « Sinon, vous, votre journée se déroule bien ? » ou encore « Cette fille étudie beaucoup et, sinon, elle suit quelques cours ».

Et pourtant, le français académique veut que l’adverbe « sinon » replace « autrement », « faute de quoi » ou « sans quoi ». Donc, si vous voulez utiliser correctement le français académique, pensez à dire « si elle vient, donnez-lui son livre ; sinon envoyez-le par la Poste ».

Trouver les définitions de mots dans un dictionnaire
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A minima : un abus de langage à bannir afin de parler un français académique

L’Académie française souligne que l’expression « a minima » est vraiment très mal utilisée. En effet, si au quotidien nous affirmons que celle-ci signifie « au moins », l’Académie française, elle, est entièrement contre cette affirmation. Dans le français académique, le terme « a minima » s’emploie dans le vocabulaire du Droit, notamment dans la durée de la peine d’un prisonnier.

Ainsi, « a minima » désigne la demande d’augmentation d’une peine ou d’une condamnation de la part du ministère public. De ce fait, nous devrions bannir la phrase « elle devrait gagner a minima trois oranges », mais « elle devrait gagner au moins trois oranges ».

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