Le français au Ghana : bientôt la seconde langue officielle du pays

Le français au Ghana, seconde langue officielle ©Location-Francophone
Le français au Ghana, seconde langue officielle ©Location-Francophone

Le français au Ghana a pris une place entière. Cette dernière sera d’ailleurs très prochainement reconnue comme langue officielle au pays. C’est ce qu’a annoncé la ministre ghanéenne des Affaires étrangères durant la journée d’ouverture de la semaine de la langue française et de la Francophonie 2019 à Accra.

Le français au Ghana, seconde langue officielle ©Location-Francophone
Le français au Ghana, seconde langue officielle ©Location-Francophone

Priorité au français au Ghana

La ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale a effectivement souligné que le gouvernement ghanéen souhaite donner la priorité au français au Ghana. La ministre Shirley Ayorkor Botchwey prendra plusieurs mesures pour promouvoir la langue française au Ghana. La promotion de la langue française dans les écoles primaires en fait partie.

Drapeau du Ghana
Drapeau du Ghana

Rappelons que le Ghana s’est engagé à offrir un renforcement des capacités et un soutien technique amélioré en 2018. Le pays est effectivement cruellement en manque d’enseignants de français, et ce, à tous les niveaux. Une raison supplémentaire qui a incité le Ghana à réformer le secteur de l’éducation incluant l’apprentissage du français.

La promotion de la langue française au Ghana présente aussi un atout intéressant pour le pays. Le Ghana est en effet entouré par trois pays francophones, membres de l’OIF depuis 1970 :

  • La Côte d’Ivoire
  • Le Togo
  • Le Burkina Faso

Certes, faire de la langue de Molière la seconde langue officielle du pays n’enchante pas tous les Ghanéens. Introduire le français au Ghana offrira néanmoins la possibilité au pays d’intensifier ses relations avec ses voisins. Notons qu’actuellement, les locuteurs francophones ne représentent qu’un pour cent de sa population.

Le village de Butre au Ghana
Le village de Butre au Ghana

Cette perspective, toujours selon la ministre des Affaires étrangères, vise à améliorer l’intégration régionale. En s’engageant à faire du français la seconde langue officielle, le pays souhaite devenir un membre à part entière de l’OIF. Ce pays anglophone est, rappelons-le, devenu membre associé de l’Organisation Internationale de la Francophonie en 2006, lors du Sommet de Bucarest.

4 commentaires
  1. Une bonne initiative. Même si le gouvernement peut imposé que la langue française est obligatoire aux élèves de lycée et de SHS au Ghana, cela me ferais un grand plaisir. Si nous pouvons prendre le cas du Bénin car l’anglais est obligatoire pour tout les élèves de la 6 ème en Terminale toute série confondu.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *