Découvrez l’histoire insolite des savoureuses friandises françaises

Friandises françaises dans une confiserie
Friandises françaises dans une confiserie

L’histoire et la culture française ne se découvrent pas uniquement à travers les festivités et les monuments anciens embellissant les villes et villages. Les amateurs de sucreries et de friandises françaises seront également enchantés de plonger au cœur de l’histoire entre deux dégustations. Zoom sur quelques délices véhiculant toute une histoire.

Friandises françaises dans une confiserie
Friandises françaises dans une confiserie

Les dragées : des friandises françaises vieilles de 700 ans

Considérées comme les plus anciennes friandises françaises, les dragées ont vu le jour en 1220. C’est grâce à un apothicaire de Verdun que ces délicieuses friandises sont devenues un véritable symbole d’amour. Ce dernier cherchait une méthode pour conserver les amandes. Il eut alors l’idée géniale de les enrober de miel et de sucre. Plus tard, le sucre de canne, venu d’Orient, remplaça le miel.

Dragées

Jadis offertes aux magistrats et à la famille royale en France, en Hollande, en Russie et à Constantinople, ces friandises françaises sucrées avaient aussi quelques vertus. Omniprésentes sur les tables, ces sucreries aidaient à la digestion, rafraichissaient l’haleine et combattaient la stérilité disait-on.

La naissance du nougat en Syrie

Quant au nougat, celui-ci n’a pas vu le jour en France, mais à Damas. C’est en effet en Syrie que ces délicieuses friandises françaises ont été créées dans le courant du 17e siècle. Comme la langue française, le nougat a traversé les mers pour se retrouver dans les desserts marseillais.

Nougat
Nougat

De nos jours, nous nous plaisons à dire que le nougat est une friandise marseillaise. Et pourtant, c’est bien en Syrie que cette gourmandise à base de blanc d’œuf et de divers fruits secs a pris forme avant d’atterrir à Montélimar.

Le négus de Nevers en hommage à Ménélik II

Si les symboles de la France sont bien nombreux, l’emblème de Nevers lui est connu sous le nom de « négus ». Curieux cependant que ces friandises françaises caramélisées soient associées au roi d’Éthiopie, Ménélik II ! Et pourtant…

Dans la Maison Grelier, il était coutume de créer un bonbon à chaque événement marquant. En 1901, c’est la visite de l’empereur Ménélik II, surnommé « Négus », qui marqua la commune de Nevers. Après le passage du roi et du Président de la République française dans la commune, le créateur de cette voluptueuse confiserie à base de chocolat ne put résister à l’envie de lui donner le nom de négus.

2 commentaires
  1. Bonjour,
    Le nougat n’a pas vu le jour à Damas en Syrie, mais belle et bien à Cordue en Espagne Andalous – vers l’an 700 par un apoticaire dont j’ai oublié son nom : Abelcasis ou quelque chose comme ça.
    Bien à vous

  2. Je reviens vers vous, j’avais oublié les dragées, là encore, une erreur, c’est une famille romaine, un certain Quintus fabius, qui en donnait le jour des fêtes – des amandes, elles furent enrobées de sucre en Andalousie Espagnol, toujours par le même apoticaire, qui nous a laissé le sucre coulé, le sucre tiré, les bonbons en sucre, le nougat, justement dans un mélange d’amandes, noisettes, pistaches et autres fruits secs.

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