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On s’envole en direction des Etats-Unis pour découvrir le rêve d’un couple, une mini-maison sur roues peu coûteuse, ainsi qu’écologique. En 2011, Malissa et Christopher Tack ont décidé de réaliser leur rêve en construisant, et cela sans s’endetter pendant des années, leur propre tiny-house. Une petite maison de 13m2 pour un petit budget de 18 000 euros.
Une tiny sur roues peu énergivore pour 18 000 € !
Le fait de vivre dans une micro maison sur roues impose évidemment quelques sacrifices et adaptations. Cependant, les avantages sont nombreux et les personnes qui décident de se lancer dans l’aventure ne le regrettent pas comme le prouve l’histoire de ce jeune couple américain.
Malissa et Christopher Tack lance leur projet en 2011
En 2011, Malissa et Christopher Tack ont décidé de réaliser leur rêve en construisant, et cela sans s’endetter pendant des années, leur propre mini-maison sur roues lumineuse. Le but premier est de devenir libre et de pouvoir ainsi bouger quand bon leur semble sans avoir à changer de maison, ni avoir de déménagement à faire.
En plus de leur envie de liberté, le but était également de ne pas baser leur vie exclusivement sur le travail. Ils souhaitaient ainsi profiter de leur temps libre tout en ayant un très faible impact sur la nature.
7 mois et 800 heures de travail pour créer la Tack
Seul bémol dans cette aventure c’est que Malissa et Christopher Tack n’ont aucune compétence en matière de construction. En effet, lui travaille chez Apple et elle est designer 3D. Donc avant le début de l’aventure, le couple a pris le temps de bien s’informer sur internet et de contacter des professionnels, mais également leurs amis.
Suite à leurs différentes recherches, aux conseils qu’ils ont reçus, mais également et surtout grâce à l’aide précieuse de leurs amis, la construction de leur micro maison sur roues a pris seulement sept mois avec plus de 800 heures de travail.
Tiny-house sur roues de 13m2 à l’espace optimisé
Cette tiny-house est composée d’un séjour et d’une cuisine d’une surface de 13 m² avec en mezzanine une chambre, mais aussi une douche et des toilettes sèches évidemment. Dans la partie salon, on trouve un coin bureau. La cuisine est quant à elle parfaitement équipée. Le lit n’est pas une simple couchette, mais bel et bien un grand lit très confortable.
En plus d’un équipement complet qui offre à cette tiny-house une habitabilité parfaite, celle-ci s’avère parfaitement écologique et économique. Cette mini maison écologique est en effet équipée de panneaux solaires.
Malissa et Christopher Tack créé une tiny écolo
L’isolation quant à elle est naturelle et est composée de laine. Tout ces éléments permettent au couple de ne presque rien dépenser en électricité. En effet, les dépenses énergétiques en hiver équivalent à 1 dollar par jour et en été cela ne coûte rien.
En ce qui concerne l’eau, le couple a opté pour un réservoir de 150 litres. Celui-ci leur permet de rester totalement libre et de tenir 4 jours entre chaque remplissage. Si vous faites le calcul, on est loin des 600 litres utilisés quotidiennement par chaque américain.
Pour ce qui est des eaux usagées, Malissa et Christopher Tack ont fait en sorte de n’utiliser que des savons naturels. Afin de pouvoir les rejeter dans la nature.
La Tack, une tiny-house insolite parfaite ?
Cette micro maison sur roues est vraiment parfaite que ce soit au niveau économique, mais également écologique et, coté esthétique, à vous de vous faire votre propre opinion. L’équipe de Toploc est tombée sous le charme. Avec son habillage en bois et ses nombreuses fenêtres qui rendent l’intérieur lumineux à souhait, cette mini maison sur roues est un véritable cocon où il fait bon se retrouver.
Il ne faut pas oublier non plus que du coté financier, ce type de logement insolite nature est idéal. En effet, la France exempte ce type d’habitat de taxe d’habitation et d’impôts. Evidemment, ce type d’habitation n’est pas fait pour tout le monde. Pour ceux qui souhaitent s’affranchir de crédits à rembourser et qui rêvent d’une existence plus simple, c’est le logement idéal. Et vous, quand est ce que vous sautez le pas ?
Julien pour Toploc
3 commentaires
” Et vous, quand est ce que vous sautez le pas ? ”
Heu.. jamais ? Toutes les études prouvent que l’homme n’est pas adapté à une espace si réduit pour vivre, c’est beau sur le papier, ça peut être amusant pour passer des vacances en Auvergne mais pas au delà.
Le modèle le plus cohérent concernant un habitat écologique est celui d’une courant australien qui consiste à repenser les espaces et à utiliser des matériaux moins nobles (toles ondulées, …), sachant qu’un habitat individuel ne sera jamais autant durable et énergiquement performant qu’un habitat collectif.
Je vous remercie pour votre point de vue. Effectivement, les études nous prouvent beaucoup de choses, mais je pense que les styles de vie évoluent avec le temps et beaucoup de critères entrent en jeu (prix de l’immobilier, l’envie de ne pas s’endetter pendant toute une vie, l’envie de liberté, le fait de refuser un mode de vie conventionnel ou une vie toute tracée,…). Et je pense que lorsque l’on n’a pas le choix, que l’on n’a pas accès aux prêts bancaires ou que l’on refuse de vivre dans un studio de 20 m² à Paris, ce type d’habitation à la campagne est tout a fait intéressant 🙂 Surtout que la plupart des personnes vivant dans ce type d’hébergement passent la plupart de leur temps à l’extérieur et se contentent de peu.
Beaucoup ne pourraient pas vivre dans ce type d’habitat, mais beaucoup ne pourraient pas également vivre dans un studio de 20 m² à Paris, mais malheureusement, ils le font tout de même pour le travail.
Je pense que les mentalités évoluent et que chaque personne est différente et il est souvent prouvé que les études se trompent 😉
Concernant le courant australien dont vous parlez effectivement, je pense que l’utilisation de matériaux moins nobles est intéressante, mais malheureusement, on ne peut pas transposer ce type d’habitat dans tous les pays car nous ne bénéficions pas du même climat.
Je pense que le type d’habitat écologique idéal est différent selon les régions du monde et selon les climats sur place, mais également selon les ressources disponibles à proximité.
Pour ce qui est de l’habitat collectif, je pense également que c’est une bonne solution puisqu’on économise sur les coûts de construction, mais également d’utilisation au quotidien et l’impact sur l’environnement est beaucoup plus réduit que pour plusieurs maisons individuelles.
Les alternatives aux habitations traditionnelles ne cessent de se développer et bientôt de nouveaux types d’habitations se développeront, mais on peut remarquer que la tendance actuelle tend vers le minimalisme et l’optimisation d’espace réduit.
C’est sympa!