5 mots libertins de la langue française que vous ne soupçonnez pas

Quelques mots libertins de la langue française
Quelques mots libertins de la langue française

La langue française nous cache bien des choses. Nombreux sont effectivement les mots qui ont un double sens. En dehors des termes grossiers et impudiques qui rien qu’à les prononcer nous font rougir, il existe d’autres mots libertins de la langue française qui paraissent plus innocents. Découvrez 5 de ces mots de la langue de Molière que l’on ne soupçonne pas.

Quelques mots libertins de la langue française
Quelques mots libertins de la langue française

« Milord », l’un des mots libertins de la langue française

Lorsqu’ils entendent le mot « Milord », les locuteurs francophones pensent immédiatement à un homme riche, distingué et élégant. Une définition qui nous vient du 19e siècle, lorsque les Anglais (ou Américains) ont commencé à fouler le sol français. Derrière cet air distingué se cache une définition moins élégante. Le mot « Milord » désigne également un proxénète qui est entretenu par une femme galante.

« Abbesse »

On retrouve également parmi les mots libertins de la langue française le terme « Abbesse ». Selon le Trésor de la langue française, celui-ci désigne la mère supérieure d’un couvent de femmes érigé en abbaye. C’est au 18e siècle que ce mot prend un second sens, durant la célébration de la littérature libertine. On parle alors de « tenancière de prostitution » ou tout simplement d’un bordel.

Mots à double sens en français
Mots à double sens en français

« Lupanar »

Dans le registre soutenu de la langue française, nous retenons le mot « lupanar » qui nous vient de l’antiquité romaine. Celui-ci, à cette époque, désigne les maisons de prostitution. On le retrouve en 1532 sous la plume de Rabelais et dans le dictionnaire des injures de Robert Édouard.

« Hétaïre »

D’autres mots libertins de la langue française nous viennent de l’Antiquité comme « hétaïre ». En ce temps, ce terme définissait une « compagne » ou une « courtisane » d’une classe sociale élevée. Un second sens lui est attribué vers la moitié du 19e siècle. Le terme désignera également « une prostituée de luxe ».

« Bobinard »

En entendant ce mot, les francophones penseront certainement au « bobard » que l’on invente pour tromper son public. Il n’en est rien ! Attesté en 1900, ce mot désigne également une maison de prostitution de garnison.

2 commentaires
    1. Merci beaucoup pour cette remarque. Cet article est un article invité et je n’avais pas encore eu l’occasion de le relire. J’ai effectué la modification et je vous remercie encore de nous avoir corrigé !
      Bien cordialement,
      Julien de Location-Francophone

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