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Nombreux sont effectivement les noms des métiers français qui ont fini par être oubliés de tous. Ils ont cédé leur place aux nouvelles technologies qui ont donné naissance à de nouveaux métiers. Et pourtant, quelques décennies plus tôt, ces derniers colonisaient encore les artères de France. Tour d’horizon sur quelques-uns de ses noms méconnus des locuteurs francophones de moins de 70 ans.
L’allumeur de réverbères parmi les noms des métiers français oubliés
L’allumeur de réverbères compte en effet parmi les noms des métiers français oubliés depuis l’apparition de l’éclairage. Également appelé « falotier », le nom de ce métier désignait celui qui se chargeait d’allumer les réverbères le soir venu. À ne pas confondre avec « l’allumeuse » qui, au 19e siècle, désignait une prostituée.
Le chambellan du roi
Parmi les noms des métiers français méconnus des francophones, on retrouve également le « grand chambellan ». Il s’agissait de la personne chargée du « service de la chambre du roi ou de l’empereur. Au 12e siècle, ce métier était désigné sous d’autres noms comme « camérier » désignant le domestique au service d’une personne de haut rang. De nos jours, on préfère le terme « gouvernant ».
Le chiffonnier vend de tout
Si l’on entend encore quelques expatriés français prononcer ce nom, le métier lui, semble bien oublié. Ou du moins il a été remplacé par le « brocanteur » qui ne s’éloigne pourtant pas très loin du métier d’origine. Ce nom désignait en effet un individu qui vend de vieux chiffons et objets récoltés dans les rues. Le nom chiffonnier vient d’ailleurs du nom « chiffon ».
Le marmiton cache son contenu
Le mot « marmiton » trouve sa place parmi les noms des métiers qui ont changé de définition. Désignant au 13e siècle dans la culture française, un hypocrite, ce nom a subi une évolution sémantique. Profonde et fermée par un couvercle, la marmite cache bien son contenu. À partir de 1523, celui-ci désigne un aide-cuisinier ou un apprenti cuisinier.